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L'actualité du recrutement et des tests de recrutement

(Pour certain pays des articles sont traduits de notre site français par un traducteur automatique)

 

Comment relancer un recruteur après un entretien

sept. 16, 2018, 17:07 Par Marie-Madeleine Sève

Silence radio. Depuis votre dernier entretien d’embauche, vous n’avez plus de nouvelles de l’entreprise. “Plutôt que de vous morfondre, osez reprendre la main”, conseille Marie-Claire Lemaitre, DG du cabinet de recrutement Mercuri Urval France.

Depuis quelques années, les process d’embauche s’allongent de trois à quatre semaines. Les décideurs cherchent à redistribuer les tâches en interne par souci d’économie ou décident de faire évoluer le profil recherché. Pour savoir ce qu’il est advenu de votre candidature, vous devez garder le contact. Trois étapes en trois semaines pour obtenir une réponse sans harceler.

 

Étape n°1. Rédiger un mail flash juste après le rendez-vous

 

Attendez le lendemain pour rédiger un message de cinq à dix lignes maximum à destination du recruteur. Reformulez votre intérêt pour le poste et posez des jalons pour le futur.

Exemple : “Je tiens à vous remercier du temps que vous m’avez consacré hier à l’occasion de l’entretien, ainsi que de la transparence de notre discussion. Celle-ci a renforcé ma motivation pour le poste de… Comme vous l’avez compris, mon vécu dans le secteur X et mes réalisations au sein de la société Y sont des atouts forts pour ce poste. J’espère que nous aurons l’occasion d’échanger à nouveau sur le sujet. Aussi, je me permettrai de vous appeler d’ici à dix jours.”

Le recruteur ne sera pas surpris et s’il veut anticiper le processus, il vous contactera. Gare toutefois à ne pas joindre un PowerPoint démontrant combien votre profil colle au libellé de l’offre. On pensera que vous gâchez votre temps et que vous n’avez que cette seule piste.

 

Étape n°2. Revenir à la charge huit jours après

 

Le silence s’installe. L’objectif est d’obtenir un second rendez-vous ou une réponse définitive. Deux voies sont possibles.

- Rédiger un nouveau mail en réitérant votre motivation.

Exemple : “Suite à notre entretien du 20 janvier et à mon mail du 21 janvier, je me permets de revenir vers vous pour savoir où en est le processus de recrutement (chez le client). J’espère de tout cœur faire partie de la short-list et être amené(e) à vous (le) revoir. Puis-je vous rappeler demain à un moment qui vous convienne ?” Variante : “Auriez-vous une disponibilité demain afin que nous échangions à ce sujet ?”

Poser une question pousse l’interlocuteur à répondre. Il le fera via sa messagerie ou prendra votre appel. Il fournira alors des explications (son client est à l’étranger ; le DRH doit gérer une priorité) ou vous dira s’il y a du nouveau dans un sens ou dans l’autre.

- Téléphoner, plutôt en fin de journée, le recruteur sera plus disponible.

Si vous tombez sur son assistante, exposez-lui l’objet de l’appel avec les faits, les dates et laissez un message. Pas question de dire anonymement “j’appellerai plus tard !”. Sans nouvelle sous les 24 heures, rédigez à nouveau un mail ou contactez le recruteur sur son portable. Laissez, là encore, un message si nécessaire. Quand vous l’avez en ligne, soyez direct et factuel.

Exemple : “Bonjour, Pierre Durand. Je téléphone à propos du poste de… Vous souvenez-vous de moi ? (Résumer son parcours s’il y a hésitation.) Nous nous sommes vus le 21 janvier et ma motivation reste intacte. Depuis, huit jours ont passé. Pensez-vous que ma candidature ait des chances d’aboutir ? Puis-je avoir un retour assez franc de votre part ? Ai-je raison d’insister en postulant sur cet emploi ?”

Le consultant ou le DRH vous donnera des indications : il étudie de nouveaux dossiers arrivés depuis, il a rédigé une annonce plus détaillée (à la demande du client) mais votre CV reste dans la course, etc.

 

Étape n°3. Contre-attaquer par mail deux semaines plus tard

 

Vos chances s’amoindrissent, mais vous avez une autre carte à jouer : un autre poste vous intéresse ailleurs et il va falloir vous décider. Même si ce n’est pas tout à fait exact, mettez un peu de pression.

Exemple : “Depuis notre entretien du xx janvier, le temps a passé, j’en conclus peut-être hâtivement que ma candidature ne correspond pas au poste. Je suis néanmoins ennuyé(e) car j’ai deux autres pistes qui avancent plus rapidement. Aussi, j’aimerais savoir où en est la mission…”

Le recruteur n’aime pas perdre un candidat qui l’intéresse, il va réagir si c’est le cas. Car vous lui donnez des arguments pour relancer son client (ou les opérationnels si c’est un DRH). Sinon, il fera un point. Mais n’en faites pas trop afin de rester crédible.

Variante : vous sentez que vous n’aurez pas le poste. Reprenez la phrase introductive et poursuivez “… Puis-je me permettre de vous demander quelques conseils lors d’un rendez-vous téléphonique ?” Un consultant ne devrait pas refuser. Le jour “J”, entamez la conversation ainsi : “En deux mots, pouvez-vous me dire ce qui a bloqué sur ce poste ?” Vous cherchez à tirer les enseignements de vos prestations et c’est positif pour un recruteur.